Cette fois c’est la bonne. Daniel Craig raccroche le costume de l’agent 007, personnage qu’il aura incarné à 5 reprises de 2006 à 2021. Forcément, les fans de la première heure et de l’excellent Casino Royale étaient impatients. Et pour cause, Mourir peut attendre, qui vient mettre un point final à l’intrigue du premier opus, devait sortir en novembre 2019 ! Pandémie oblige, la sortie du long métrage a subit de nombreux reports. Cinemu vous propose aujourd’hui la critique de James Bond : Mourir peut attendre.
L’histoire de James Bond : Mourir peut attendre
Bond vit une retraite bien méritée en Jamaïque, loin du tumulte des services secrets. Mais le repos est finalement de courte durée lorsque sont vieil amis Felix Leiter de la CIA lui rend visite pour lui demander de venir en aide à un scientifique qui a été kidnappé par une organisation qui a tenté de tuer l’agent secret 5 ans auparavant. La mission est bien plus périlleuse qu’il n’y paraît et 007 pourrait bien devoir reprendre du service pour sauver le monde d’un nouveau cataclysme.
Notre critique de James Bond : Mourir peut attendre
Cet épisode, avec ses presque trois heures, s’étire en longueur et cela ne semblait pas vraiment nécessaire pour ce qu’il raconte. En effet, le scénario de ce 007 est n’est pas une révolution et n’est pas non plus foisonnant si on lui retire ses quelques scènes d’actions. Et, puisque l’on parle d’action, oui, ce James Bond remplit le cahier des charges, et bien plus encore, en matière d’explosions fracassantes, de courses-poursuites éblouissantes et d’effets numériques de grande qualité, mais il conserve le défaut de ses aïeux et laisse de côté les personnages secondaires, qui se révèlent insipides. À l’image de ce «Grand méchant», incarné par Rami Malek, qui n’est ni effrayant, ni mémorable et qui est loin d’être à la hauteur de cette conclusion.
On notera que Mourir peut attendre, c’est aussi un humour subtil bienvenu, qui se mêle au pathos de scènes dramatiques qui ne provoquent finalement que peu d’émotions.
C’est en fait un long (trop long) métrage inégal, qui a tout de même le mérite de boucler la boucle de manière relativement satisfaisante.