« Dune », un soap opera monumental

Critique de Dune

On ne présente plus le réalisateur québécois Denis Villeneuve, qui n’en est plus à son coup d’essai en matière de réussites, on pense notamment au troublant Prisoners avec Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal, au poignant Incendie, ou encore à l’excellent Sicario. C’est en 2016 que le réalisateur se lance dans la SF avec le très inventif Premier Contact, qui lui vaudra l’Oscar du Meilleur montage sonore. Vient ensuite le plus controversé Blade Runner 2049 avec Ryan Gosling, pour lequel il obtiendra tout de même l’Oscar de la Meilleure Photographie et l’Oscar des Meilleurs effets visuels. Celui qu’on considère déjà comme un des réalisateurs les plus visionnaires du moment revient avec un projet d’ampleur, tiré des romans de Frank Herbet, Cinemu vous livre sa critique de Dune, qui réalise de très bons démarrages, notamment en France, avec pas moins de 181 000 entrées, dont 65 000, rien qu’en avant-première.

L’histoire de Dune

Dans un futur très lointain, le duc Atréides est désigné par l’Empereur comme étant le prochain dirigeant de la planète désertique Arrakis, que l’on surnomme également « Dune ». Un monde hostile et imprenable, réputé pour produire une substance très précieuse que l’on appelle « l’Épice », dont les effets permettent de prolonger la vie humaine, immunisent contre les poisons et procurent des facultés hors du commun. C’est aussi ce qui rend possible la navigation interstellaire. Le duc Atréides et sa famille auront pour rôle de prendre le contrôle de l’extraction de cette matière si précieuse. De son côté, Paul, fils du duc Atréides fait d’étranges rêves à propos d’une jeune femme appartenant aux Fremen, peuple autochtone d’Arrakis. Tout porte à croire que ceux-ci pourraient bien être prémonitoires. Il apprend également à maîtriser « La Voix », une étrange faculté réservée aux Bene Gesserit et qu’il a hérité de sa mère, Jessica.

Notre critique de Dune

Note : 5 sur 5.

Dès les premières secondes, le frisson est là. Dune est un chef-d’œuvre instantané dense d’un point de vue scénaristique, prolifique d’un point de vue visuel, grandiose d’un point de vue sonore ( grâce à Hans Zimmer, qui a su créer la bande-son parfaite).

Le cinéma de Denis Villeneuve prend toute son envergure dans ces 2h36 de voyage aux confins de cet incroyable univers, dont on a plaisir à découvrir les personnages, les décors, les mystères, et malgré la complexité de l’œuvre originale, le réalisateur a su transformer l’essai avec brio en transposant sa richesse, tout en la rendant accessible. On n’avait sans doute pas vu cela depuis Star Wars.

Dune est d’une élégance folle, chaque plan, chaque seconde est tissée tel du fil d’or, et très vite, on réalise qu’on est face à de la haute couture de science-fiction, de cinéma même, dont la beauté ne semble pas encore avoir été égalée.

Timothée Chalamet, confirme quant à lui son statut de jeune acteur prodige d’Hollywood, aussi impeccable dans les films indépendants que dans un blockbuster.

Published By: Thomas de Cinemu

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