OCS a diffusé le 12 avril dernier, l’épisode pilote de cette nouvelle création fantastique signée HBO et Joss Whedon, à qui l’on doit l’incontournable Buffy contre les vampires. Ce dernier fut d’ailleurs forcé de quitter le tournage en octobre 2020, suite aux accusations de Ray Fisher sur son comportement lors du Tournage de Justice League en 2017.
L’époque victorienne serait-elle à la mode ?
Après Carnival Row sur Amazon Prime et Les irréguliers de Baker Street sur Netflix, c’est au tour de HBO de dégainer son projet dont l’action prend place en plein dans l’apogée de la révolution industrielle britannique. C’est lors de cette période pleine de mystères et de fantasmes que s’affrontent les prémices de la modernité technologique et l’archaïsme de normes sociales strictes. Le Londres victorien est alors à la fois foisonnant, cosmopolite et poisseux. À l’image de l’année 1888, lorsque que le célèbre tueur en série Jack l’Éventreur sévit, objet des rumeurs les plus folles et de moultes légendes urbaines (il y a une petite référence dans la série).
La condition des femmes dans la société victorienne
Joss Whedon prend le contrepied intéressant de remettre la gente féminine au centre de son histoire, alors même qu’à cette période, celle-ci n’étaient que très peu considérée, tant en matière de libertés individuelles qu’en matière de droits. Ainsi, ses personnages sont des femmes fortes, touchées par la grâce d’un pouvoir venu d’ailleurs, leur proférant des capacités extraordinaires. À l’image Amalia True – incarnée par Laura Donnelly – capable de voir l’avenir et véritable as du combat. Elle est à la fois leader héroïque – non sans fragilité – et légèrement têtue. Cela vous rappelle quelque chose ?
Notre avis Sur The Nevers
Le pilote est tout à fait prometteur. Les fans de la première heure de Buffy ne pourront pas s’empêcher de faire la comparaison. Une héroïne badass, une acolyte un peu nerd, jusque dans la méchante tout droit sortie d’un asile, Maladie, qui n’est pas sans nous rappeler Drusilla.
Sinon, The Nevers est un ovni bien conçu – HBO oblige – qui nous plonge dans un univers tout à fait intéressant, sans pour autant nous emporter totalement. Ce premier épisode suffit pourtant à nous donner envie de laisser la chance au produit.