Il y a quelques semaines, nous avions eu la chance de jeter un œil au premier film de la réalisatrice nippo-australienne Natalie Erika James. Un long-métrage d’horreur étrangement poétique que nous souhaitions partager avec vous.
Que racontre Relic ?
Kay et sa fille Sam n’ont plus de nouvelle d’Edna, la mère de Kay. Celle-ci vit seule dans une bâtisse isolée depuis que son mari est décédé. Les deux femmes décident alors de lui rendre visite afin de s’assurer que tout va bien, mais trouvent une maison vide. Quelque temps plus tard, la grand-mère finit par réapparaître, mais vite, son comportement change, elle refuse de dire où elle s’est rendue pendant son absence. Kay et Sam ne vont pas tarder à le découvrir…
Notre avis
Relic s’inscrit dans la veine d’un Hérédité ou d’un Midsommar, sans en avoir pour autant l’envergure. Il fait partie de cette nouvelle vague de films d’horreur indés à la fois mélancolique et à la réflexion bien plus profonde qu’il n’y paraît, initiée par It Follows en 2014.
Il se dégage de ce film une noirceur et quelque chose de tout à fait poisseux. Un véritable tour de force de Natalie Erika James, qui ne parvient pas pour autant à éviter certains poncifs du genre.
3 générations de femmes se confrontent dans ce qui semble être un drame et une réflexion sur le vieillissement et la mort. Malheureusement tout n’est pas véritablement abouti, jusqu’à une fin incompréhensible qui laisse le spectateur un peu pantois.