Nous vous en parlions il y a quelques semaines, le monde du cinéma était en émoi à l’idée de découvrir le nouveau film de Sam Mendes (Skyfall), vendu comme étant un long plan-séquence. Donné comme grand favori de la 92e cérémonie des Oscars, le film, dont l’histoire se passe dans le Pas-de-Calais, n’a gagné «que» 3 statuettes, celle de la meilleure photographie pour Roger Deakins ainsi que celles du son et des effets spéciaux. Cinemu ne pouvait donc décemment pas passer à côté de cet événement cinématographique.
«1917», ça raconte quoi ?
Lors de la Première Guerre mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission de la plus haute importance et très dangereuse, celle d’empêcher la mort de 1600 soldats, sur le point de tomber dans un guet-apens Allemand. S’engage alors une course contre la montre derrière les lignes ennemies.
Notre avis
⭐⭐⭐
1917 est éblouissant d’esthétisme et sa technicité en fait sans doute un film de genre incontournable. Certains plans sont de véritables peintures, dont la beauté et le détail sautent aux yeux, autant que sa bande-son, qui sert parfaitement un spectacle immersif. D’ailleurs nous vous recommandons vivement de voir ce long-métrage au cinéma, tant il est taillé pour grand-écran.
On ne peut en revanche s’empêcher de parler de ce goût d’inachevé. Cette impression pourrait paraître contradictoire tant le travail des chefs opérateurs emmenés par Roger Deakins est titanesque. Mais qu’on se le dise, le film pèche par son manque de point de vue, donnant l’impression d’œuvrer pour sa propre publicité au détriment d’un scénario qui s’avère au final sans grande personnalité. Et c’est bien dommage.
✩ : très mauvais
⭐: mauvais
⭐⭐ moyen
⭐⭐⭐: bon
⭐⭐⭐⭐: très bon
⭐⭐⭐⭐⭐: excellent
1 thought on “«1917»: la prouesse technique mêlée à un goût d’inachevé”