Timothée Chalamet tient un des rôles-titres de ce film inspiré d’une histoire vraie. Après Call Me By Your Name, le jeune acteur franco-américain de 23 ans est une nouvelle fois au sommet de son art. Il a d’ailleurs été nommé aux BAFTA 2019 (l’équivalent des Oscars en Angleterre).
My Beautiful Boy, ça raconte quoi ?
Un père, David Shiff, tombe des nues lorsqu’il découvre que son fils, âgé de 18 ans et promis à un brillant avenir, est sous l’emprise de la drogue depuis qu’il a 12 ans. Désormais, plus rien ne semble possible pour le sortir de sa dépendance. Autrefois si proches, les deux hommes ne se comprennent plus. Mais David fera tout pour le sortir de ses addictions, dans un parcours qui s’avère semé d’embûches.
Notre avis
⭐⭐⭐⭐
C’est un vrai plaisir de retrouver l’intimité et la sensibilité du réalisateur flamand, qui nous livre de nouveau une oeuvre puissante et réaliste, tout en confirmant son talent pour les drames.
On se souvient aisément de Steve Carell dans 40 ans, toujours puceau. Aujourd’hui l’acteur prouve qu’il a su s’émanciper de ces rôles de comédies romantiques lourdingues, bien que Timothée Chalamet lui pique volontiers la vedette, grâce une nouvelle fois à son interprétation juste et puissante.
La rareté des dialogues laisse place à l’intensité d’une mise en scène brillante et à une bande originale qui fait mouche, c’est d’ailleurs une des spécialités de Van Groeningen.
My Beautiful Boy est un film indé au casting américain comme on en voit trop peu et un récit édifiant sur le fléau de la drogue.
✩ : très mauvais
⭐: mauvais
⭐⭐: moyen
⭐⭐⭐: bon
⭐⭐⭐⭐: très bon
⭐⭐⭐⭐⭐: excellent
Niveau scénario, on a connu plus original de la part du cinéaste.
Effectivement, mais je crois que Van Groeningen a su créer une adaptation fidèle au livre « Beautiful Boy: A Father’s Journey Through His Son’s Addiction », qui se concentre vraiment sur le combat d’un père pour son fils. Au final, cela reste une histoire de vie.